T’es toi…

30 10 2009

Je lui ai demandé de se taire. Je lui ai demandé de le faire plusieurs fois, mais il en était incapable. Incapable parce que cette rage de dire, d’exprimer ce que son coeur voulait explorer, exploser. Tais-toi que je lui ai dit, tu es toi, tu ne peux pas être celui que tu n’es pas. Terré dans un coin il me regardait, m’interrogeait du regard à savoir pourquoi j’étais ainsi à son égard. Pourquoi voulais-je le protéger, l’encager dans une solitude dont il ne voulait pas une habitude? Le tenir loin de douleur que je ressentais avec lui chaque fois qu’il se retrouvait dans cette même situation où l’amour comme de raison avait sur lui cette tendre passion qui l’obsédait sans cesse. Tu n’y peux rien, que je lui ai aussi confié, tu n’as de pouvoir que d’un côté, tu dois cesser d’être égoïste ou commencer à l’être vraiment. Pense à toi, pense à demain, car aujourd’hui n’est qu’un moment futile qui passera de façon non facile. Je l’ai par la suite bâillonné, être d’instinct il est incapable de m’écouter, de comprendre qu’une telle situation ne mène pas à ce qu’il souhaite nécessairement, mais souvent d’être triste de voir que ce que je lui avais dit était vrai. La douleur de la réalité, d’être à nouveau blessé, cette petite bête n’est pas si bête, mais a surtout le goût de vivre, le goût de laisser allez le temps rempli de sentiments. Ce pauvre Goliath, je l’ai maintenant bâillonné, dans un coin il s’est mis à pleurer et j’ai dû plusieurs fois changer son bâillon imbibé pour ne pas qu’il puisse se noyer. Son regard a finalement changé, il s’est rempli de ce qu’il avait compris, il s’est rempli d’une sorte d’acceptation dont il ne peut pas changer la situation. Même si telle est son envie, il préfère encore plus la vie, sa vie. Dans l’autre coin, il regarde son armure, celle que je lui avais fabriquée simplement pour le protéger. Je vois dans ses yeux qu’il ne peut plus la supporter, c’est pourquoi je lui en ai débarrassé. Il a compris, qu’enfin on doit vivre ensemble, moi David, lui Goliath, nous ne pouvons nous séparer, nous devons unir nos forces, nous laisser chacun sa place pour vivre vraiment ce qui se présente devant. Ne plus regarder derrière, car derrière nous a appris les leçons de vie qui nous serviraient pour le reste de nos jours. Le temps fuie et nous entraîne tous deux vers un point qu’il nous dépend de choisir. Le choix nous avons d’être celui que nous sommes, d’être moi, car je suis ce que j’ai envie, passionné et sensible. Pour les blessures, les coups d’épée, il me faudra du temps pour les cicatriser et poursuivre ma route, avec encore des embûches sans doute, mais vers où je veux allez, sans derrière regarder. Pleure mon ami et lève toi pour marcher avec moi, laisse-toi être un avec moi. Laisse-toi être nous, laisse-moi être toi, car tu es toi!


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4 responses

2 11 2009
Scare Crow

VD: Je suis moi même, mais je dois garder ma tête, ce que je fais rarement. Happy, sad and in love dépendant des journées qui passent dans ma vie. La différence, c’est simplement d’être conscient de ce qu’on vit, pas juste laissé allez ces sentiments quand la tête est consciente d’une résultante qui serait douloureuse, si on est pas 100% certain pourquoi on continue d’avancer? Pour vivre, peut-être… mais les expériences passées ne sont que présage d’avenir.

31 10 2009
VD

what’s the difference when there’s passion involved?

31 10 2009
VD

happy, sad, in love?

31 10 2009
VD

just let yourself be….

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